Cette deuxième « Lettre du Risque» d’Active Asset Allocation aborde, en prenant l’exemple de la frontière efficiente, l’épineuse question des hypothèses et de l’influence du choix erroné de celles-ci sur l’allocation d’actifs.

Quel est l’un des éléments que toutes les caisses de retraite, fonds de pension et autres investisseurs institutionnels ont en commun ? Le fait qu’avant d’investir, ils passent tous par la définition d’une allocation stratégique. Et comme l’allocation stratégique sera responsable de près de 90% du résultat des investissements, autant dire que c’est la décision la plus importante que prend l’institution en matière d’investissements.

Jusque là, rien de nouveau. Effectivement. Cela se passe ainsi depuis très longtemps et j’ajouterais même que la façon dont l’allocation d’actifs stratégique est déterminée n’a pas beaucoup changé depuis Harry Markowitz, en 1952.

Pourtant, les résultats obtenus ces dix dernières années par certains investisseurs institutionnels, en particulier des fonds de pension, laissent penser que quelque chose ne va pas avec la méthodologie. En fait, il y a plusieurs problèmes avec l’approche utilisée pour la définition de l’allocation d’actifs. Je voudrais me concentrer sur un seul d’entre eux : le fait que les résultats de l’allocation reposent entièrement sur des hypothèses de risque, rendement et corrélations. Ceci revient à faire un pari très risqué sur l’avenir car l’allocation optimale qui ressort de ce type d’approche est extrêmement sensible aux hypothèses.


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