
L’intelligence artificielle continue de réécrire les règles du jeu. Et Active Asset Allocation s’inscrit une nouvelle fois dans cette dynamique en figurant dans le Mapping 2025 des startups françaises de l’IA ! Après une première sélection en 2023, cette reconnaissance illustre notre engagement à intégrer et standardiser l’IA au cœur des stratégies financières.
Réalisé par France Digitale avec le soutien de Sopra Steria Ventures, ce mapping recense 781 startups IA, soit une hausse significative par rapport aux 590 de l’édition 2023. La France consolide ainsi son statut de leader européen, devant l’Allemagne et ses 687 acteurs. Fidèle à son coq emblématique, elle continue d’affirmer sa voix sur la scène européenne.
Fintechs et assurtechs, moins nombreuses mais plus influentes ?
En 2023, la fintech et l’assurtech représentaient près de 10 % des startups IA, soit 59 entreprises sur 590. En 2025, elles sont 40 sur 751, soit 5,3 %. Moins nombreuses ? Oui. Moins influentes ? Loin de là.
Ces entreprises gagnent en influence. Elles attirent des investisseurs plus exigeants et privilégient des modèles économiques robustes. En 2024, les fintechs françaises ont levé 1,3 milliard d’euros, soit 20 % de plus qu’en 2023 (D’après le Daf-Mag). Cette progression démontre un rééquilibrage du marché vers des projets à forte valeur ajoutée.
Après une chute brutale de 56 % des investissements en 2023, le secteur retrouve une dynamique de croissance. Les fonds misent désormais sur des modèles BtoB solides, axés sur la finance embarquée, la cybersécurité et l’assurtech. Ces domaines deviennent incontournables pour renforcer la sécurité et l’efficacité des transactions financières.
Les services aux fintechs enregistrent aussi une croissance marquée. En 2024, ils ont levé 357 millions d’euros, représentant 27 % des investissements du secteur ( D’après l’usine digitale). L’IA révolutionne la finance en offrant des outils toujours plus performants. Elle optimise la gestion des risques, l’analyse prédictive et la prise de décision financière.

Chiffres clés du mapping 2025 des startups de l’IA – Réalisé par France Digitale avec la collaboration de Sopra Steria Ventures
Les tendances 2025 ? Déjà perceptibles lors de la FFTW24
Cette transformation du marché ne s’est pas faite en un jour. Lors de notre événement « Les FinTechs comme Vecteurs d’Innovation : Plateformisation, IA et Stratégie de Croissance » du 16 octobre 2024, organisé dans le cadre de la French FinTech Week, Alain Clot, Président cofondateur de France FinTech, soulignait déjà ce mouvement de fond.
« On a connu, comme toute la tech mondiale, un gros trou d’air en 2022-2023, avec une très forte baisse des financements en capital-risque. On a perdu pratiquement 65 % des encours.[…]
Mais est-ce un drame ? Non, pas forcément, parce que ça a obligé tout le monde à repenser les modèles, à réfléchir, à se recentrer sur ses métiers cœur, à privilégier la rentabilité et certains investissements à profitabilité extrêmement différée. Ça a poussé à la consolidation. »
Cette évolution du marché ne traduit pas un recul, mais bien une maturation du secteur. Moins de fintechs, mais plus solides. Certaines startups, dont l’offre était trop fragile, ont disparu, tandis que d’autres ont fusionné pour renforcer leur position. Cette dynamique se reflète donc dans le maintien d’un fort niveau de fusions/acquisitions d’organisations, avec 54 opérations en 2024, un volume stable par rapport aux années précédentes.
Loin d’être un signal négatif, cette consolidation est une preuve de maturité. Le marché se structure autour d’acteurs mieux financés, plus performants et capables de s’internationaliser. Désormais, l’enjeu n’est plus seulement d’innover, il est également de bâtir des fintechs rentables, résilientes et stratégiquement positionnées.
Un tournant que l’intelligence artificielle accélère, en optimisant les coûts, en améliorant l’analyse des risques et en renforçant la rentabilité des acteurs du secteur.
L’IA pousse la finance vers de nouveaux horizons
L’année 2025 devrait confirmer cette dynamique. Selon les prévisions, 92 % des startups de l’IA en France prévoient de poursuivre leurs recrutements, créant ainsi 3 500 nouveaux emplois (D’après le journal des entreprises). Ce chiffre reflète l’expansion des activités et l’ambition de ces entreprises de s’imposer non seulement sur le marché français, mais aussi à l’échelle internationale.
À travers ce constat, et dans notre cas, nous avons l’intention de continuer d’innover pour répondre aux besoins de nos clients en intégrant les meilleures pratiques du marché, tout en restant à l’avant-garde des solutions IA. Nous mettons un point d’honneur à mettre en place des outils performants, basés sur des algorithmes prédictifs, pour garantir des performances solides et durables.
La finance est en perpétuelle évolution, et l’intelligence artificielle y joue désormais un rôle central. Nous sommes convaincus que cette technologie, utilisée de manière éthique et responsable, continuera de façonner les stratégies financières des prochaines décennies, offrant une gestion des risques et des investissements toujours plus précise, et consolidant la place de la France parmi les leaders européens du secteur.
Impossible n’est pas français !
L’adoption de l’IA par les entreprises traditionnelles reste un défi. Certaines structures hésitent encore, freinées par un manque de compréhension des bénéfices concrets. Accompagner et sensibiliser ces acteurs devient essentiel pour accélérer l’intégration de l’IA dans l’ensemble des secteurs.
Mais si le coq français chante haut et fort sur le perchoir de l’IA, il doit encore renforcer son nid. L’accès aux financements et aux données reste un défi majeur. 42 % des startups identifient la contractualisation avec les grands groupes et la levée de fonds comme un obstacle. De même, 24 % des startups pointent la difficulté d’accéder aux données nécessaires pour entraîner leurs modèles. Toutefois, ces défis ne freinent pas l’élan de l’écosystème IA français. Il continue de prendre son envol. Avec des innovations toujours plus poussées et des ambitions internationales, l’IA française n’a pas fini de faire parler d’elle.