Quelques mois après son dernier passage en tant qu’invitée sur le podcast Funds 360, Adina Grigoriu, Présidente fondatrice d’Active Asset Allocation (AAA), s’est de nouveau prêtée au jeu du podcast. Lors de cette interview menée par Alexandre Tixier, Adina a présenté le tout nouveau fonds actions 100 % ETF lancé par la société de gestion Laillet Bordier – Acer Finance (LB&AF), en s’appuyant sur l’expertise et les conseils avisés d’AAA.

Dans cette conversation captivante, Adina revient sur les dernières évolutions de l’activité d’AAA, notamment en évoquant l’envol de Coanda, notre place de marché de l’épargne. Elle révèle par la suite les coulisses du partenariat fructueux avec LB&AF débuté avec le lancement du fonds AARBO en 2020, et qui se poursuit avec le lancement d’un nouveau fonds : le fonds AAD ETF. Adina explore en détail le rôle clé de AAA dans ce partenariat, dévoile la composition du fonds AAD ETF et conclut en beauté avec une étude de cas fascinante.

 

Découvrez l’entièreté du podcast ci-dessous. Bonne écoute !

 

 

Un petit extrait…

Une des grandes actualités, est le lancement d’un nouveau fonds action 100 % ETF. Ce fonds est lancé par la société de gestion Laillet Bordier – Acer Finance, qui s’appuie sur votre expertise, c’est bien ça ?

Tout à fait. C’est un fonds action 100 % ETF qui s’appuie sur notre expertise d’allocation d’actifs. C’était intéressant car le lancement de ce fonds intervient trois ans après le lancement d’un premier fonds appelé AARBO, un fonds d‘allocations multi classes, toujours investi en ETF. Nos investisseurs voulaient une version plus « punchy » de notre modèle, donc nous l’avons appliquée sur ce nouveau fonds 100 % actions.

 

100 % actions mais pas de titres vifs, c’est-à-dire que c’est un fonds de trackers finalement ?

C’est un fonds de trackers, et nous nous appuyons sur l’expertise de 4 de nos partenaires fournisseurs européens d’ETF que nous utilisons comme brique principale pour la création de ce fonds : Amundi, BlackRock, BNPPam, Invesco. La société de gestion choisit effectivement les sous-jacents. Nous travaillons au niveau de l’allocation, et toute la partie d’implémentation et de suivi est faite par la société de gestion.

 

Comment pouvez-vous précisément qualifier votre rôle dans le partenariat ?

Nous sommes conseillers en allocation. Nous avons créé le modèle et l’avons testé sur des milliers de scénarios prospectifs. Nous avons choisi les classes, mais surtout les sous-classes en l’occurrence puisque nous sommes sur des actions, sur lesquelles nous souhaitions nous focaliser. Cette partie se fait en collaboration avec le gérant. Nous avons légèrement modifié les sous-classes d’actifs en cours de vie. C’est intéressant d’avoir le retour du gérant qui, lui, est sur le marché. Notre approche est statistique, tandis que le gérant sait ce qu’il se passe actuellement sur le marché et peut suggérer de partir sur une thématique, sur une idée, etc. Nous travaillons sur toute la partie quantitative.

 

Ce fonds s’adresse donc aux investisseurs qui souhaitent une allocation d’actifs plus offensive ?

Exactement.

C’est marrant, car nous avons récemment effectué un exercice intéressant qui était une espèce de frontière efficiente en examinant des obligations. Nous avons observé depuis décembre 2014, que si nous avions un portefeuille composé à 100 % d’Euro Mts 3-5 ans, nous aurions eu à ce jour (19/05) un rendement annualisé de -0,68 %, avec une perte maximale en capital à 12,13 % sur des obligations à court terme. En passant à 100 % avec le fonds actions AAD ETF, nous étions à plus de 10 % en rendement annualisé, avec une perte maximale en capital de 31 %.

Ce qui est intéressant est de constater qu’en allouant 80 % en Euro Mts et 20 % en AAD ETF, nous avons réduit la perte maximale en capital globale du portefeuille, passant de 12,13 % à 10,9 % et le rendement est passé de négatif à positif (1,53 %) juste avec 20 % en AAD ETF. 

 

Découvrez la totalité de la conversation entre Adina et Alexandre sur le podcast Funds 360 !